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Zoran Radosavljevic

Un émissaire russe profère des menaces voilées contre la Bosnie si elle adhère à l’OTAN


La Bosnie-Herzégovine a été divisée en deux parties, la Fédération et la République serbe, à la fin de la guerre de 1992-1995 entre ses trois groupes ethniques, les Bosniaques, les Croates et les Serbes. [Shutterstock/TAM99PH]



Dans un long texte, posté mardi (7 février) à l’occasion de la « Journée de la diplomatie » russe, l’ambassadeur Igor Kalaboukhov souligne que personne n’a le droit de se mêler des affaires de la Bosnie, « ni la Russie, ni l’UE, ni les États-Unis ». « La Bosnie-et-Herzégovine est libre de faire n’importe quel pas sur la scène mondiale, de rejoindre n’importe quelle organisation. Si c’est ce que souhaite la majorité des citoyens, et si c’est utile pour le pays, allez-y, nous serons heureux. »


« Mais vous devez comprendre que si vous rejoignez un bloc dont le principal objectif est la destruction de la Russie, alors nous avons le droit de nous défendre. »


M. Kalaboukhov a déclaré que « tant que vous ne prenez aucune mesure contre nous, nous sommes détendus et ne ressentons pas le besoin de renforcer nos défenses. […] Soyons réalistes : si un hypothétique Bruxelles ou Washington ordonnait le déploiement de missiles nucléaires visant Moscou, alors l’hypothétique Sarajevo, futur membre d’organisations sous leur contrôle, serait contraint de le faire », a-t-il expliqué.


« C’est donc un choix libre, mais s’il vous plaît, ne limitez pas notre propre droit de réponse. Proportionnellement, bien sûr. »


Cherchant à terminer sur une note rassurante, l’ambassadeur a conclu : « Tant que nous ne serons pas sûrs à 100 % de la réalité des plans ignobles de destruction de notre pays, personne n’appuiera sur le bouton rouge. Pour parler sérieusement, je pense que nous ne devons pas nous attendre à des développements extrêmes. »


La Bosnie-Herzégovine a été divisée en deux parties, la Fédération et la République serbe, à la fin de la guerre de 1992-1995 entre ses trois groupes ethniques, les Bosniaques, les Croates et les Serbes. Les Serbes de Bosnie s’opposent à l’adhésion du pays à l’OTAN et ont refusé de se joindre aux sanctions internationales contre la Russie.


« La Bosnie-et-Herzégovine est libre de faire n’importe quel pas sur la scène mondiale, de rejoindre n’importe quelle organisation. Si c’est ce que souhaite la majorité des citoyens, et si c’est utile pour le pays, allez-y, nous serons heureux. »


« Mais vous devez comprendre que si vous rejoignez un bloc dont le principal objectif est la destruction de la Russie, alors nous avons le droit de nous défendre. »


M. Kalaboukhov a déclaré que « tant que vous ne prenez aucune mesure contre nous, nous sommes détendus et ne ressentons pas le besoin de renforcer nos défenses. […] Soyons réalistes : si un hypothétique Bruxelles ou Washington ordonnait le déploiement de missiles nucléaires visant Moscou, alors l’hypothétique Sarajevo, futur membre d’organisations sous leur contrôle, serait contraint de le faire », a-t-il expliqué.


« C’est donc un choix libre, mais s’il vous plaît, ne limitez pas notre propre droit de réponse. Proportionnellement, bien sûr. »


Cherchant à terminer sur une note rassurante, l’ambassadeur a conclu : « Tant que nous ne serons pas sûrs à 100 % de la réalité des plans ignobles de destruction de notre pays, personne n’appuiera sur le bouton rouge. Pour parler sérieusement, je pense que nous ne devons pas nous attendre à des développements extrêmes. »


La Bosnie-Herzégovine a été divisée en deux parties, la Fédération et la République serbe, à la fin de la guerre de 1992-1995 entre ses trois groupes ethniques, les Bosniaques, les Croates et les Serbes. Les Serbes de Bosnie s’opposent à l’adhésion du pays à l’OTAN et ont refusé de se joindre aux sanctions internationales contre la Russie.


 

(c) 2023, Euroactiv

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